Laurent Colomb
Déroulé de questionnements impératifs et d’aphorismes sentencieux intoxiqués d’hésitations verbales.
Textes à dlire
Extrait de la présentation des textes par Y. Migoubert
Contrairement à ce que son nom pourrait indiquer, Laurent Colomb n’est pas un « découvreur » de la poésie sonore ; il a comme augustes devanciers Isidore Isou, fondateur du lettrisme, ou encore Bernard Heidsieck et Henri Chopin. En revanche, il peut être considéré comme un remarquable enquêteur (un Colombo ?) par la qualité des investigations qu’il mène sur les potentialités du signifiant et dans l’articulation que celui-ci permet avec la pratique du jeu scénique. Les poèmes inédits présentés ici sont ce que Laurent Colomb appelle des « textes à dlire », montrant par ce néologisme leur double « vocation » à la fois écrite et orale. La matérialité du signifiant est travaillée comme un morceau de musique destiné à un lecteur interprète. Les mots-clés font d’abord l’objet d’une exposition avant de s’entremêler et de s’entrechoquer à la faveur d’une syntaxe de plus en plus heurtée censée soumettre l’interprète à une contorsion de plus en plus grande jusqu’à la transe, pantin désarticulé illustrant l’écart tragique entre les mots et les choses et l’infidélité des paroles à la pensée. Flatus vocis.
Extraits publiés in
Revue Place de la Sorbonne n°2, éd. du Relief (Paris - Madrid)
Lancement du n°2 de la revue PLS le 12 mars 2012 au Réfectoire des Cordeliers, 15 Rue de l'École de Médecine 75006 Paris
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