Laurent Colomb                              

 
 
 

Théâtrographie

Hank I Presse

Hank, Toi plutôt une autre que moi

L’Univers fascinant de Laurent Colomb

Le Méridional, éd. de Marseille, le 8/01/92, Patrick Merle.


Extrait :

Au début, le spectateur que nous sommes cherche ses marques habituelles, plutôt désorienté dans un brouhaha verbal où il a du mal à discerner des répliques précises. Mais, bien vite, on comprend que c’est tout l’esprit de Hank (…) De cette longue errance des corps et des âmes, on ne sait jamais vraiment s’il s’agit d’une cour des fous ou de jeux d’enfants à l’heure de la récréation, quand on s’invente un monde à soi pour soi. De toute façon on se laisse porter par le jeu convaincant de ces êtres en quête d’absolu et d’identité.


Hank : Une écriture moderne

Le Méridional, éd. d’Aix-en-Provence, le 9/01/92, Florence Leray.


Extrait :

Le spectacle est de prime abord déstabilisant pour le spectateur. Celui-ci s’efforce en vain de trouver le fil de la narration, perdu dans des trames discursives et inintelligibles. L’auteur explique le caractère particulier de sa pièce : « la confusion » vient du fait que j’ai voulu en effet créer une pièce dont l’écriture porte plus sur la musicalité des mots que sur leur signification propre (…) Le travail précis ainsi effectué sur la mise en scène contrebalance fort heureusement l’absence de signification textuelle, bien que le spectateur puisse déceler ci et là des îlot de sens percutants, voire humoristiques.


Ça Découette !

La Marseillaise, 10/01/92, J. Arnal.


Extrait :

Avec dynamisme et une maîtrise remarquable des potentialités d’expression du comédien, les personnages rivalisent d’ingéniosité pour enchaîner des sons, mimiques, danses et mots. «Çaparexemplipopette» crie la baronne, entourée de ses deux sbires. Ils tenteront de rattraper le jeune couple qui leur a extorqué de l’argent aux cartes. Histoire vraie ou prétexte pour rallier tout le monde dans de véritables scènes d’hystérie pourquoi pas de sabbat (…) Après tout, cette histoire de l’ange à la moto que le public essaie de comprendre pendant cette heure de spectacle n’est qu’une fausse piste : l’essentiel est dans le plaisir de parler, de se raconter, d’avoir une réflexion sur soi.

> Presse

Scène